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DAKAR
Pendant le temps qu’il faudra pour lire cet article , environ huit filles de moins de 15 ans auront accouché, la plupart dans les pays les plus pauvres du monde, et beaucoup d’entre elles ne retourneront jamais à l’école.
Julia Gillard, ancienne première ministre australienne, fait campagne pour le droit des filles à rester à l’école. Elle entend attirer l’attention sur ce qu’elle considère comme une urgence.Il y a 130 millions de filles qui ne vont pas du tout à l’école.
Ce sont « les plus marginalisées et les plus difficiles à atteindre », déclare Mme Gillard.
Elle préside le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), qui collecte des fonds dans le monde développé pour soutenir l’éducation dans environ 70 pays pauvres.
Le gouvernement britannique a été l’un des plus grands bailleurs de fonds, avec près d’un milliard de livres sterling au cours des 15 dernières années.
Le GPE vise particulièrement à augmenter le nombre de filles scolarisées, car dans les pays à faible revenu, notamment en Afrique subsaharienne où les filles sont beaucoup plus susceptibles de ne pas être scolarisées.
Un rapport des Nations unies publié au début de cette année a souligné qu’un tiers des filles les plus pauvres du monde, âgées de 10 à 18 ans, n’ont jamais été à l’école.
« Pour de nombreuses familles très pauvres, il est très difficile de savoir si elles ont les moyens d’envoyer leurs filles à l’école », a déclaré Mme Gillard. Les filles risquent d’être mariées très jeunes ou de rester à la maison pour travailler, ce qui pourrait « libérer un adulte pour aller chercher un revenu afin de nourrir la famille ».
Outre le droit de tous les enfants à l’éducation, Mme Gillard affirme que le fait d’inciter les filles à rester à l’école est la « clé de voûte » d’une amélioration économique plus large.
BBC AFRIQUE
