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DAKAR
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, ce n’est pas encore le bout du tunnel judiciaire pour Karim Wade et Khalifa Sall, remis dans le jeu à la faveur d’une révision du Code électoral. « D’abord, il faut préciser qu’ils n’ont pas été amnistiés ! Le nouveau code électoral permet aux personnes condamnées et graciées, pour certaines, de retrouver leur éligibilité à la Présidence de la République », déclare le garde des Sceaux dans un long entretien paru dans Le Soleil de ce lundi. « Ensuite, la question de la recevabilité de leur candidature par rapport à l’exigence légale du quitus fiscal (…), je préfère la renvoyer au Juge des candidatures qu’est le Conseil constitutionnel », ajoute Ismaila Madior Fall. Qui dit craindre, en y répondant, d’être « taxé de censeur de candidatures ».
Ce qui veut dire que la peine pécuniaire qui pèse sur les deux demeure intacte et qu’elle pourrait s’opposer à ce que le quitus fiscal, pièce maitresse du dossier de candidature à la Présidentielle, leur soit délivré.
Pour rappel, Karim Wade a été condamné à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite.
Quant à l’ancien maire de Dakar, il a été condamné à une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende pénale de 5 millions francs CFA.
Tous les deux ont purgé une partie de leur peine de prison avant de bénéficier de la grâce présidentielle.
