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DAKAR
Emigration clandestine: La solution de l’Initiative pour la sauvegarde des intérêts et la souveraineté du Sénégal
Le phénomène de migration qui a connu de l’ampleur ces derniers temps est encouragé par une absence de politiques véritables d’aménagement territorial, aggravé par une méconnaissance des réalité sociologiques, culturelles socio-économiques. Pour Amadou Lamine Niang président de l’Initiative pour la sauvegarde des intérêts et la souveraineté du Sénégal (Isi) et ses camarades le plus souvent cela est caractérisé par une absence d’adéquation de la demande ou les attentes des jeunes par rapport à l’offre d’emploi du gouvernement. Selon eux, l’absence d’instruments stimulateurs de rétention des jeunes dans leur environnement natal via des politiques ou programmes incitatifs de rester chez soi se pose donc.
« Nous ne disons pas que rien n’est fait en matière d’emploi pour retenir mes jeunes dans leur terroir, mais, nous pensons qu’il y a une inadéquation du message par rapport à la cible. Il y a un problème rapport à la compréhension et l’accessibilité de l’information sur ces mécanismes d’emploi. Pour mettre fin à cette émigration clandestine il faut que l’Etat fasse les états généraux de l’emploi », déclarent Amadou Lamine Niang et Cie. Qui se sont prononcés également sur la pénurie d’eau qui frappe presque plusieurs quartiers de Dakar. Sur cette questions Amadou Lamine Niang et Cie demandent à Sen’Eau de prendre toutes les dispositions nécessaires pour résoudre ce problème qui n’a fait que trop duré.

La question de l’émigration clandestine liée à l’aménagement du territoire et à une meilleure communication de l’offre d’emploi .ne prend pas suffisamment en compte les causes objectives de ce phénomène. Les jeunes quittaient leurs territoires de longue date, et l’ont fait partout dans les pays aujourd’hui développés, d’abord sous forme d’exode rural vers les villes suite à la destruction de l’agriculture par la pénétration du capitalisme en Campagne. C’est pourquoi, partout en Occident , l’on parle de la désertification zones rurales qui ont subi en même temps le départ des Services publics de base. Dans les pays comme le Sénégal , cet exode rural vers les villes est accompagné d’une absence criarde des Services publics de base, et la détérioration progressive du peu qui y existaient sous l’effet des programmes d’ajustement des années 80 et 90. Aujourd’hui, la ville de Dakar qui a longtemps servi de réceptacle à l’exode rural et des villes semi urbanisées, n’est plus en mesure de servir des emplois en mesure d’atténuer durablement ces personnes actives en quête d’emplois, tout en développant des bidonvilles devenues de plus en plus des zones de ‘ non droit » portant l’insécurité à un niveau devenu l’une des principales préoccupations de nos populations de la Région de Dakar. C’est cela qui pousse les jeunes, sous pression de leurs parents , à aller chercher l’emploi hors du Sénégal, même clandestinement et au risque de leurs vies. Ils sont stressés d’entendre dire de leurs mères quotidiennent, qu’il vaut mieux qu’ils meurent que de continuer à vivre sans leur être utile. Il n’y a donc de réponse structurelle durable à l’émigration durable, sans une réelle politique de « Révolution agraire » qui transforme le monde rural avec des exploitations agricoles familiales modernes dotées de suffisamment de terres nécessaires aux équipements agricoles et aux aménagements des sols, et avec la résolution du déficit criard du monde rural en Servies publics de base de qualité et en infrastructures routières et culturelles en adéquation avec les besoins de cette modernité. Le régime actuel va dans le bon sens, avec le refus de la privatisation du Domaine National, accompagné d’une politique de modernisation des exploitations agricoles familiales sur des bases coopératives, le PRODAC, l’ANIDA et les programmes du PUDC et de la modernisation des villes frontières, de Promoville, de zéros » abris provisoires » et de » Zéro bidonvilles », et es » Pôles Régionaux de Développement » . Il faudrait donc, dans le rassemblement des forces vives de la Nation, créer les conditions de paix et de stabilité nécessaires pour se donner les moyens de réaliser cette option de transformation du monde rural et de Dakar, pour stabiliser notre jeunesse dans les terroires ainsi modernisés. Mais dans le court terme, il faudrait, sans état d’âme, continuer à traquer et à traduire en justice les passeurs et les parents pris en flagrant délit de mettre les enfants en danger de mort. C’est dans cette direction que notre pays pourra assurer son émergence inclusive dans la sbatilite et la paix civile.