Gestion des urgences: Le module TRACKER lancé

La Direction de la Prévention sanitaire avec ses partenaires a procédé, ce matin au lancement de l’implantation du module TRACKER de la Surveillance Intégrée des maladies et riposte (SIMR). Cette activité rentre dans le cadre de la sécurité sanitaire et de la gestion des urgences de santé publique de manière générale. «Le module Tracker vient en complément à la plateforme DIHS2 qui est un dispositif de partage des données sanitaires du ministère de la Santé. C’est une innovation qui permet de partager l’ensemble des données sanitaires. Actuellement la surveillance est un élément clé dans le cadre de la prévention, de la détection ou dans le cadre de la réactivité. Si on n’a pas un bon système de surveillance, on ne peut pas lutter efficacement contre les maladies », déclare Dr Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Ce dernier soutient que le processus a été long, mais la méthodologie a été inclusive et participative. Après la phase pilote à Kaolack et les phases d’extension dans les 4 régions que sont Thiès, Kaffrine, Kolda et Kédougou, des réajustements ont été apportés aux fonctionnalités du module. L’objectif de ce Tracker est de gérer les données individuelles au niveau du secteur de la santé, éviter les doublons qui créent souvent des difficultés et avoir une bonne maîtrise des statistiques. Cet outil, selon Dr Ndiaye permet d’avoir des données à temps réel et permet aux autorités sanitaires de prendre des décisions à temps pour faire face aux urgences sanitaires. Dr Ndiaye ajoute que la détection est un volet fondamental, dans lequel la notification occupe une place importante.

« La surveillance c’est l’œil et l’oreille du système de la santé. Si la surveillance ne marche pas, le système de Santé sera faible. Nous avons entamé ce processus ensemble. Nous avons formé des techniciens. Et l’aboutissement, c’est le lancement de ce module. La notion de TRACKER a commencé avec le Covid-19. Nous confirmons que tous les partenaires sont toujours en appui avec le ministère de la Santé. Un résultat du pays, c’est un résultat de tout le monde », renchérit le représentant du l’OMS à la cérémonie de lancement.