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DAKAR
L’affaire opposant Aïssatou Seydi à son ex-mari, Mamadou Diop, Directeur général de l’Institut supérieur d’entrepreneurship et de gestion (ISEG), connaît un rebondissement.
Aïssatou Seydi a été cueillie hier par les éléments de la brigade de Recherches de Faidherbe à Dakar. Ce, en exécution d’un mandat d’arrêt international décerné par le juge du 8e cabinet. Selon des sources judiciaires, Mme Seydi est placée sous mandat de dépôt à la prison des femmes de Liberté 6. C’est la dame elle-même qui a rendu public son sort, via son statut WhatsApp.
Elle était attendue avant-hier devant les gendarmes de cette même brigade de Recherches qui devaient agir en “Délégation Judiciaire” pour “complément d’enquête”, rapporte-t-on. Selon ses avocats, son audition pouvait être repoussée à la semaine prochaine.
Elle est poursuivie pour des délits de “faux et usage de faux en écriture publique” suite à l’affaire de la villa sise à Sacré Cœur qu’elle se disputait avec Diop Iseg.
Pour rappel, le tribunal avait débouté Mme Seydi de toutes ses demandes considérées comme « mal fondées ».
Mieux encore, le juge a purement et simplement relaxé Diop Iseg de toutes poursuites. La directrice générale de l’Iseg, Aïssatou Seydi, accusait son époux d’avoir commis du faux pour saisir sa maison sise à Sacré-Cœur.
Elle avait sollicité une somme de 500 millions de francs Cfa de dommages et intérêts. 140 millions de F CFA, c’est la somme qu’Aissatou Seydi devra verser pour entrer en possession provisoirement de la maison occupée par son ex-mari Mamadou Diop.
Une décision qui a été prise par le Président de la Cour d’Appel de Dakar à travers une ordonnance de subordination de la constitution de garantie rendue.
