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DAKAR
A Kaffrine, en marge d’un conseil des ministres décentralisé, le président de la République s’était fixé comme objectif de «réduire l’opposition à sa plus simple expression». Au rythme où s’enchainent les événements, on peut dire, sans risque d’être contredit, qu’il est en train, lentement mais sûrement, d’atteindre son but. D’abord, il a réussi à enrôler Idrissa Seck qui, il n’y a guère, incarnait cette opposition, légitimé en cela par sa seconde place dans les suffrages lors de la dernière Présidentielle de 2019. Il a, par ailleurs, pu casser le Pds depuis que Oumar Sarr, à contre-courant de la volonté du pape du Sopi, a décidé de participer au dialogue politique.
Le ralliement de Idrissa Seck a créé tellement de charivari dans la coalition qui le soutenait qu’on peut dire que les jours de Idy2019 sont désormais comptés. Et c’est la coalition Jotna qui, depuis dimanche, est en train de voler en éclats. Ce, depuis que Boubacar Camara, un de ses membres, a été reçu par Macky Sall. Hier, le Pastef de Ousmane Sonko a pris ses distances de cette alliance électorale née en 2019.
Ainsi, si Benno Bokk Yaakaar garde intacte sa cohésion, compte non tenu des coups de menton de Mme Aminata Touré dont l’entrée en dissidence n’est plus qu’une question d’agenda, il n’en est plus de même des autres coalitions de l’opposition autour desquelles rôdent les démons de la division.
WALF
